Portugal
J’ai été conquis par le Portugal, ce pays de lumière et de contrastes. J’y reviens régulièrement, poussé par une fascination qui ne s’éteint jamais. C’est devenu mon terrain de jeu, mon laboratoire d’émotions, là où la photographie de paysage et de rue trouve toute sa résonance.
Les Portugais ont cette bienveillance simple et sincère, ce regard doux qui invite à la rencontre. Parmi toutes les villes, Porto tient une place particulière dans mon cœur. Elle dégage une âme différente de Lisbonne — plus brute, plus authentique peut-être, avec ses collines, ses façades azurées et ses reflets d’or sur le Douro.
À chaque voyage, je me donne pour mission de découvrir une ville nouvelle, un fragment inédit de ce pays que j’aime tant. Autour de Lisbonne et de Porto, il y a toujours un coin, une ruelle, un visage ou une lumière qui me rappelle pourquoi je n’en ai jamais assez du Portugal.
PORTO
Après mon deuxième séjour à Lisbonne, une connaissance m’a dit : « Tu devrais vraiment tester Porto, c’est un autre niveau. Avec ses ponts et ses points de vue, toi qui aimes la photo, tu vas te régaler. » Curieux, j’ai voulu vérifier. L’année suivante, j’arrive donc à Porto… et je suis complètement impressionné.
J’ai déjà des villes où j’aime revenir, comme Copenhague ou Rotterdam, mais Porto m’a marqué comme aucune autre. Ses ruelles étroites, ses façades colorées et son fleuve imposant m’ont séduit dès les premières heures. Certains ne partageront peut-être pas cet avis, surtout en comparant avec Lisbonne, mais pour moi, cette ville a vraiment quelque chose de particulier.
Pour les amateurs de belles vues, Porto est un terrain de jeu idéal. Le pont Dom Luís offre un panorama incroyable sur le Douro, mais ce n’est pas le seul spot intéressant : en se baladant dans la ville, sur une place, en terrasse ou dans un restaurant, chaque endroit offre une nouvelle perspective à photographier.
En tant que fan de jazz, j’ai eu une petite déception : Porto n’est pas une ville où le jazz est très présent. Toutefois, quelques lieux comme le Mira Jazz, au bord du Douro, proposent des concerts simples mais agréables, parfaits pour passer un bon moment.
En continuant vers l’ouest, on arrive à Matosinhos, une ville balnéaire où l’océan rencontre le sable. Même en octobre, c’est encore agréable de se baigner — sans doute mon côté viking qui ressort.
Mais ce qui m’a le plus marqué à Porto, c’est la lumière. Elle met en valeur les quartiers anciens, les façades colorées et les rues pavées. La ville semble faite pour être photographiée.
Porto m’a conquis. Ses ponts, ses vues, son ambiance… tout donne envie d’explorer, de marcher sans se lasser, appareil photo à la main. Une vraie claque, que je ne suis pas près d’oublier.
LISBONNE
Cette ville conserve son charme ancien, qui lui confère une atmosphère unique, tout en étant résolument moderne grâce à ses infrastructures intégrées de manière harmonieuse, voire discrète, dans le paysage urbain. On peut notamment l’apprécier dans le quartier réhabilité du Chiado.
Sa proximité d’un fleuve ajoute encore à son attrait. Avec ses petites ruelles pavées et ses panoramas, elle offre un terrain de jeu idéal pour les photographes.
Dès la première visite, on ressent la joie de vivre, la simplicité et un art de vivre remarquable. Côté jazz, si la ville n’abonde pas en clubs, elle a le mérite d’accueillir l’un des plus anciens clubs de jazz d’Europe : le Hot Club.