La photographie urbaine est devenue pour moi bien plus qu’un simple passe-temps : c’est une manière d’explorer, de capturer l’énergie des villes et de raconter des histoires à travers leurs rues, leurs lumières et leurs habitants.
À Paris, mon terrain de jeu quotidien, chaque quartier offre une atmosphère différente. Des ruelles du Marais aux grandes avenues haussmanniennes, en passant par les contrastes du 13ᵉ ou les reflets sur la Seine, j’aime saisir ces instants où la ville révèle sa poésie discrète. La lumière changeante, les passants pressés, les façades anciennes mêlées à l’architecture contemporaine — tout cela crée un décor vivant, toujours renouvelé.
Lors de mes voyages à travers l’Europe, je poursuis cette même quête : comprendre le rythme propre à chaque métropole. À Rotterdam, l’architecture moderne dialoguant avec l’histoire portuaire offre un cadre unique. À Valence, la lumière méditerranéenne sublime les ruelles colorées et les places animées. Marseille dégage une énergie brute, entre mer et collines, où chaque coin de rue raconte une histoire. À Copenhague, la douceur nordique se mêle à une esthétique soignée, entre canaux paisibles et design urbain. Chaque destination m’inspire à travers sa lumière, son architecture et les petites scènes du quotidien que l’on ne remarque qu’en prenant le temps de regarder.
La photographie urbaine, pour moi, c’est avant tout une rencontre entre l’instant et l’espace. C’est apprendre à observer, à attendre le bon moment, à capter ce mélange d’énergie et de solitude qui habite les grandes villes. Que ce soit à Paris ou ailleurs en Europe, mon appareil photo est devenu le prolongement de mon regard — un outil pour figer la vie urbaine dans toute sa complexité et sa beauté